Méliphages

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Louis Hognon

Clara Dietlin, violoncelle

Julien Beautemps, accordéon

Laure Cholé

Arthur Bechet

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Cette oeuvre colossale pour deux orchestres spatialisés, un choeur, une soprano soliste, un piano et un orgue présentait dès son achèvement des innovations en avance sur leur temps : le premier exemple de jeu directement sur les cordes du piano, des clusters mouvants aux cordes et des éléments bruitistes juxtaposés à des climats harmoniques chatoyants. Précurseur de György Ligeti (qui se dit son "épigone"), Langgaard est marqué par le symbolisme : "Dans La Musique des Sphères, j’ai complètement abandonné tout ce qu’on entend par thèmes, cohérence, forme et continuité. C’est une musique que voilent les brumes noires et impénétrables de la mort."

De nouveau à cinq, les Méliphages s'établissent dans cette temporalité à cheval entre les mondes wagnérien et debussyste, où la frontière entre rôles de soliste et d'accompagnateur s'estompe en la faveur du collectif.